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Martin Garon et son fils Benoît ont chacun leur spécialité quand vient le temps de concevoir des patentes. Découvrez quelques-unes de leurs inventions en vidéo.
Comme le siège de la chargeuse était situé en hauteur, il a également dû retirer les manettes de contrôle et les réinstaller sur le poste de commandement de la batteuse. En tout, sept manettes servent à contrôler les mouvements de la patente.
La fameuse batte-clamp
La « batte-clamp » (contraction de batteuse et du mot anglais clamp, une chargeuse à bois) est une des premières patentes fabriquées par Martin Garon, il y a environ 20 ans. « J’avais une vieille moissonneuse-batteuse dont plusieurs pièces étaient brisées, lance le patenteux. Le moteur, la transmission et le poste de commandement fonctionnaient toujours bien. » Il a donc tenté de convertir la vieille batteuse en tracteur en lui fixant une nouvelle structure et en ajustant ses vitesses. C’est lorsqu’il a aperçu une chargeuse à bois à vendre sur la route qu’il a changé la vocation de son véhicule. « J’ai décidé de fixer la clamp (chargeuse) sur la batteuse », indique Martin Garon. Pour ce faire, le bricoleur a dû rallonger la structure de la moissonneuse.
« Avec le grappin, on peut transporter le fumier d’un endroit à l’autre l’hiver quand il fait froid, affirme Martin Garon. Il nous permet également de remplir notre épandeur. » La machine a aussi transporté des poutres de soutien lors de la construction de bâtiments sur la ferme.
Une pompe à lisier sur mesure
Lors du remplacement du réservoir de lisier par une fosse en béton, les Garon ont décidé de modifier leur pompe. Si l’outil pouvait être déposé dans une position presque horizontale dans la lagune, un mécanisme pour la basculer verticalement dans la fosse devait être mis au point pour l’utiliser dans le nouveau réservoir.Pour pomper le lisier dans leur lagune, les Garon avaient conçu leur propre outil, il y a plusieurs années. Un vieux ventilateur d’ensileuse avait été rapetissé et fixé à une structure métallique. En se mettant en marche grâce à la prise de force du tracteur, il aspirait le liquide du fond de la lagune jusqu’à l’épandeur.
« En arrivant avec le tracteur en haut de la fosse, il fallait pouvoir déployer le ventilateur au fond », détaille Martin Garon.
Les patenteux ont donc ajouté un cylindre hydraulique qui permet d’incliner la structure métallique. Deux prises de force juxtaposées transmettent le courant du tracteur au ventilateur. Pour aspirer le lisier du haut de la fosse jusqu’à l’épandeur, Martin Garon a conçu un support à tuyau. « Le support qui relie la pompe à l’épandeur peut être déplacé lorsqu’on n’a pas besoin de pomper le lisier », mentionne le patenteux.
Une « surfaceuse » pour le pâturage
Pour nettoyer les accès aux bâtiments des déjections faites par les animaux et de la terre ameublie lorsqu’ils sont en pâturage, Benoit Garon a fabriqué une surfaceuse. Il a fixé des tapis en caoutchouc pour vaches sur des stalles inutilisées dans l’étable. Deux de ces poutres en bois ont été assemblées en forme de « V » sous la structure du vibroculteur pour permettre de recueillir la terre ramollie et le fumier. L’autre poutre a été installée, droite, derrière la structure pour égaliser le sol.
Changer l’huile en un tournemain
Martin Garon a mis au point un dispositif qui facilite l’ajout d’huile dans le réservoir de ses tracteurs. Il a soudé un tuyau à la pompe d’un vieux moteur. Cette pompe est quant à elle fixée à un ancien boyau à lait. Une perceuse électrique se charge de faire fonctionner le mécanisme. « On met le tuyau de métal dans un gros baril d’huile, note Martin Garon. Lorsqu’on visse, l’huile est pompée et on peut remplir notre réservoir. Lorsqu’on dévisse, on vide le tuyau de son contenu. »
Lire la première partie de l’article :