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À une certaine époque, les jeunes du voisinage étaient heureux d’amasser quelques dollars en échange d’une journée de dérochement. Mains écorchées et ampoules aux pieds constituaient même un signe d’endurance! Aujourd’hui, sans un salaire de 20 $ l’heure, sans une pause toutes les 45 minutes et sans possibilité de brancher leur iPhone sur un réseau sans fil, il demeure difficile de les recruter.
Décidément, les « érocheux », les bons, sont ardus à trouver. Devant cette réalité, plusieurs producteurs ont jeté l’éponge et règlent leur problème de roches en optant pour le semis direct. D’autres sont toutefois passés à l’ère de la machine.
Non seulement les machines accomplissent-elles un excellent travail, mais elles demeurent infatigables et peuvent travailler jour et nuit. Deux concepts de ramasse-roches occupent le marché : un premier où, en un seul passage, les cailloux sont andainés et ramassés et un deuxième, qui exige deux passages, alors qu’une andaineuse est suivie d’un ramasse-roches. Comment se comportent ces appareils au champ? Voici les commentaires de quelques propriétaires.
Kongskilde
Le Kongskilde Stonebear andaine et ramasse les roches en un seul passage. « Il y a longtemps que je cherchais une bonne machine pour ramasser les roches, s’exclame Richard Girouard, de Contrecœur en Montérégie. La première génération de ce modèle comprenait des courroies qui se croisaient, entraînant de l’usure. Mais il y a quelques années, le manufacturier a nettement amélioré son système en optant pour un boîtier d’engrenages. J’ai acheté la deuxième génération de machine et je n’ai jamais été déçu. »
Ce producteur de grandes cultures affectionne notamment le Kongskilde Stonebear pour son concept deux en un. « Sur la ferme, je travaille seul avec ma femme. Je conduis le tracteur avec la machine à roches, et avec le tracteur couplé d’une remorque, c’est elle qui les transporte. Si nous avions acheté un râteau rotatif indépendant du ramasse-roches, il aurait fallu trois opérateurs, d’où l’avantage du Kongskilde. » Ce producteur atteste que ses terres sont peu garnies de cailloux; néanmoins, il fait annuellement appel à sa machine. « De la roche, il finit toujours par en sortir! J’utilise le Kongskilde au printemps, surtout dans mes champs de soya. À part les roches plates parfois plus difficiles à prélever, le travail est généralement très bien effectué. Et surtout, je n’ai pas le tracas de trouver de la main-d’œuvre », soutient M. Girouard.
Mécaniquement parlant, les râteaux rotatifs et le rotor de chargement s’activent par l’entremise de la PDF du tracteur. Le déversement de la benne et le relevage de l’appareil s’effectuent hydrauliquement. « Le seul désavantage du Kongskilde concerne les dents du rotor de chargement : j’en casse chaque année et elles sont relativement dispendieuses », note-t-il. Enfin, M. Girouard conseille d’utiliser cette machine dans les champs qui s’égouttent bien. « Si une terre se draine mal et qu’elle est hersée dans des conditions printanières encore humides, il se formera des mottes. Et la machine à roches ne fait pas de distinction entre des pierres et des mottes… »
Kongskilde Stonebear 4000
Largeur de travail : 4 m
Diamètre des roches accepté : 30 cm*
Hauteur de déchargement : 2,3 m
Capacité de la trémie : 1,8 mètre cube
Poids : 3200 kg
Prix de détail suggéré : 53 400 $
Données du producteur*