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À une certaine époque, les jeunes du voisinage étaient heureux d’amasser quelques dollars en échange d’une journée de dérochement. Mains écorchées et ampoules aux pieds constituaient même un signe d’endurance! Aujourd’hui, sans un salaire de 20 $ l’heure, sans une pause toutes les 45 minutes et sans possibilité de brancher leur iPhone sur un réseau sans fil, il demeure difficile de les recruter.
Décidément, les « érocheux », les bons, sont ardus à trouver. Devant cette réalité, plusieurs producteurs ont jeté l’éponge et règlent leur problème de roches en optant pour le semis direct. D’autres sont toutefois passés à l’ère de la machine.
Non seulement les machines accomplissent-elles un excellent travail, mais elles demeurent infatigables et peuvent travailler jour et nuit. Deux concepts de ramasse-roches occupent le marché : un premier où, en un seul passage, les cailloux sont andainés et ramassés et un deuxième, qui exige deux passages, alors qu’une andaineuse est suivie d’un ramasse-roches. Comment se comportent ces appareils au champ? Voici les commentaires de quelques propriétaires.
Degelman
À Sainte-Perpétue, près de Nicolet, Marcel Fleurant travaille avec un râteau rotatif de 4,5 mètres et un ramasse-roches de marque Degelman. « J’aime employer ces deux machines afin de prélever pratiquement tous les formats de roches. Ainsi, le râteau porte les pierres de 3,5 à 20 cm de diamètre en andain. De son côté, le ramasse-roches se charge de collecter l’andain, mais aussi, de déterrer les cailloux que le râteau rotatif aura laissés. Car si une roche dépasse à peine du sol, les dents du râteau rotatif ne feront que la grafigner et passer par-dessus. L’opérateur qui suit abaisse le ramasse-roches pour arriver à en déterrer certaines. Si le caillou est trop volumineux, nous reculons et employons le godet à roches (une conception maison comprenant six dents effilées fabriquées des anciennes fourches d’un chariot élévateur) ».
Ce sympathique producteur de porcs et de grandes cultures mentionne qu’en une journée, ses deux machines peuvent traiter un maximum de sept hectares de champ présentant un taux élevé de roches « à condition de travailler d’une noirceur à l’autre », précise-t-il! Pour les terres moins « infestées », M. Fleurant utilise uniquement le ramasse-roches. « Certains lots nécessitent seulement d’être sillonnés. Le ramasse-roches se révèle alors un outil polyvalent qui traite autant un rond tapissé de petites roches, que les cailloux très costauds parsemés ici et là.
À ce propos, la taille des sujets que cette machine peut engloutir se révèle assez phénoménale, ce qui représente un avantage indéniable. J’ai vu des cailloux ayant 70 cm de diamètre embarquer sans problème! » Marcel Fleurant commente une construction robuste qui fonctionne très bien. « Le seul défaut : sa hauteur de déversement, insuffisante pour remplir une remorque agricole. Si un producteur possède de grands champs et que son dépôt de roches se situe à une seule extrémité du champ, je lui recommande d’acheter un modèle pouvant décharger dans une remorque, autrement il connaîtra trop de perte en temps et en déplacement », conseille-t-il. Les ramasse-roches Degelman sont offerts avec un entraînement mécanique ou hydraulique. En option, un timon déphasé hydrauliquement.
Degelman Signature 6000
Largeur de travail : 1,5 m
Diamètre des roches accepté : 70 cm*
Hauteur de déchargement : 0.9 m
Capacité de la trémie : 1,5 mètre cube
Poids : 2313 kg
Prix de détail suggéré : 28 500 $
*Données du producteur
Partie 4 – Lire la suite