Le chiffre clé : en Montérégie les producteurs de grain du groupe de tête dégagent un bénéfice de 70 % plus élevé que la moyenne.

Sur 10 ans : 1 750 000 $ de bénéfice de plus pour une production de 500 ha.

Les entreprises de tête se démarquent par :

– des rendements plus élevés de 0,2 t/ha dans le soya et de 0,8 t/ha dans le maïs;

– des coûts de production plus bas de 29 $/t dans le maïs et de 56 $/t dans le soya;

– une meilleure mise en marché : 5 $/t de plus pour le maïs et 20 $/t pour le soya;

– des cultures plus diversifiées (céréales et légumes de transformation, par exemple).

Ce qui doit être amélioré chez les entreprises les moins rentables :

« Le potentiel agronomique des terres peut limiter les performances, mais l’expertise de l’entrepreneur fait une grosse différence. Certains producteurs ont une moins bonne efficacité de semis, que ce soit en raison de l’équipement ou de son ajustement. Des connaissances mécaniques sont aussi importantes autrement les gens se retrouvent souvent chez le concessionnaire avec la facture et l’attente qui va avec. Un contrôle judicieux des charges est également crucial; il faut que l’argent investi dans les intrants et la machinerie rapporte vraiment », conseille l’agroéconomiste Martin Hébert du Groupe ProConseil à Saint-Hyacinthe.

L’expert : Martin Hébert, agroéconomiste au Groupe ProConseil

Source : Étude effectuée sur 23 entreprises de la Montérégie.

Note : ces résultats fournissent une bonne idée de la situation, mais doivent être interprétés avec retenue, puisque dans certains cas, le nombre d’exploitations participantes est faible.

Lexique

Bénéfice : Il s’agit du bénéfice d’exploitation, soit la différence entre les revenus et les dépenses. L’excédent sert à rémunérer le propriétaire et son avoir propre. 

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