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Les différents projets de requalification des églises suivent un processus un peu différent selon le nouvel usage projeté.
« Une fois que le diocèse en a pris la décision, l’église peut être vendue », explique Simon Labrecque, adjoint au secrétaire général de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec. « Il y a une cérémonie particulière de désacralisation qui est faite par l’évêque, et certains objets qu’on retire. Le nouveau propriétaire de l’église peut ensuite en faire ce qu’il veut. »
Des programmes de subvention ont été mis en place par le gouvernement pour faciliter la requalification des églises et leur transition vers de nouveaux usages. Gérés par le Conseil du patrimoine religieux du Québec, ceux-ci offrent des possibilités de financement pour les phases de planification, dans un premier temps, puis ensuite pour la réalisation des travaux de restauration et de mise aux normes nécessaires aux changements d’usage. L’aide maximale varie entre 50 % et 75 % des dépenses admissibles.
Des projets aussi variés que des bibliothèques, des centres culturels, des plateaux sportifs, des lieux communautaires ou multifonctionnels sont réalisés.
« Il y a aussi d’autres programmes au provincial et au fédéral, selon le type de projets. Il y a des fonds pour les bibliothèques, les bâtiments municipaux ou la restauration des bâtiments protégés. On voit une participation de plus en plus grande des organismes du milieu dans ces démarches. Beaucoup de beaux projets ont été faits par des coopératives, des organismes, des individus, ce qui influence les réflexions en démontrant les différentes fonctions possibles », rapporte Isabelle Lortie, directrice adjointe du Conseil du patrimoine religieux du Québec.