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Par Lyne Lauzon, chargée de projets aux publications, CRAAQ
Après s’être régalé des saveurs des fines herbes fraîches tout l’été, il est difficile d’envisager de s’en priver pour le reste de l’année. Et pourquoi le ferions-nous? Elles peuvent être cultivées en serre.
Un type de culture avantageux
La culture en serre offre plusieurs avantages. Elle permet de produire à contresaison, d’améliorer la qualité des fines herbes produites, de gérer leur rendement et même d’influencer leur teneur en « ingrédients actifs ». Ce type de culture peut aussi se pratiquer à différentes échelles : dans de plus ou moins grandes serres leur étant dédiées ou même à travers d’autres productions, de façon à maximiser l’utilisation de l’espace dans la serre.
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Au Québec, le basilic, le persil, la menthe, la ciboulette, la sauge, le thym et l’origan représentent les fines herbes les plus cultivées en serre, bien que de nombreuses autres espèces le soient aussi. Parmi celles-ci, certaines présentent à la fois un intérêt culinaire, ornemental et médicinal. C’est le cas notamment de la menthe, du basilic et de la sauge. Selon l’utilisation souhaitée, il faudra choisir telles variétés plutôt que telles autres.
Toutes les fines herbes ne se cultivent pas de la même façon. Certaines espèces peuvent très bien être semées. D’autres, pour conserver les mêmes caractéristiques que leurs parents, doivent être multipliées par division de leurs rhizomes ou de leurs stolons. Les rhizomes sont des tiges souterraines émettant des racines et des rameaux aériens, alors que les stolons sont des tiges provenant de bourgeons, qui croissent couchées sur le sol et s’enracinent pour produire de nouveaux plants.
D’autres encore, comme le thym, gagnent à être multipliées par bouturage ou marcottage. Le bouturage consiste simplement à prélever une tige comportant au moins un nœud, puis à la placer dans un substrat approprié. Le marcottage nécessite un enfouissement partiel de tiges encore attachées à la plante mère. Les parties enterrées formeront des racines. Dès lors, elles pourront être coupées et transplantées.
Mieux vaut prévenir
Qu’elles soient cultivées de façon hydroponique, conventionnelle ou biologique, les fines herbes, comme toutes les autres plantes, sont sensibles à certains ravageurs ou maladies. Pour les protéger, la meilleure arme demeure toujours la prévention et le dépistage. Pour en savoir plus à ce sujet, mais aussi à propos des fines herbes et de leurs modes de culture en serre, quelques ouvrages adaptés au contexte québécois sont disponibles auprès du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ). Pour se les procurer, il suffit de visiter la section Publications du site Web du CRAAQ.
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