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Certains vols prévus en juin pour transporter des travailleurs étrangers temporaires (TET) ont été devancés en raison de rumeurs voulant que le Guatemala ferme de nouveau ses frontières au cours des prochaines semaines étant donné la progression des cas de COVID-19 là-bas.
Dans un courriel adressé aux employeurs de TET le 26 mai, la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) précise que les avions qui devaient atterrir au Québec les 5 et 9 juin arriveront plutôt le 4 juin. Un appareil devrait également se poser à l’aéroport Montréal-Trudeau le 2 juin, tandis que deux nouveaux vols sont prévus le 5 juin. Aucun nouvel avion en provenance du Mexique n’est attendu pour l’instant. Quant aux travailleurs honduriens, ils devraient arriver au début juin par l’entremise d’un vol commercial.
L’agence de recrutement Arimé attend, de son côté, deux avions provenant du Guatemala cette semaine, avec 120 travailleurs à bord de chaque appareil.
Beaucoup de retard
La fermeture temporaire des frontières au Guatemala ces dernières semaines a eu pour effet de décaler d’une dizaine de jours des vols planifiés à la mi-mai par FERME.
L’agence Arimé, elle, n’a réussi à faire entrer au Québec que 600 travailleurs agricoles guatémaltèques et une vingtaine du Mexique, depuis le début de la crise. Normalement, 3000 TET issus de ces deux pays sont déjà arrivés par l’entremise de cette agence, à cette période de l’année.
Selon l’Union des producteurs agricoles (UPA), seulement 5 830 TET du Guatemala et du Mexique ont été accueillis au Québec jusqu’ici sur les 12 660 normalement attendus d’ici la fin juin. À cette période de l’année, 9 737 devraient être déjà arrivés.