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Le gouvernement canadien a finalement confirmé que les travailleurs étrangers temporaires (TET) pourront entrer au pays, malgré la fermeture des frontières canadiennes.
« Le gouvernement canadien a pris la bonne décision. Empêcher la venue de ces travailleurs aurait entraîné des conséquences désastreuses sur le secteur agricole, plus particulièrement horticole (fruits, légumes, etc.), mais surtout sur le coût du panier d’épicerie des Canadiens et des Canadiennes », a réagi le président de l’UPA, Marcel Groleau, par voie de communiqué.
Le 18 mars en avant-midi, son organisation syndicale proposait en conférence de presse un protocole sanitaire strict qu’elle s’engageait à faire respecter par ses producteurs, advenant qu’Ottawa autorise la venue des TET. Parmi les mesures, on proposait entre autres des vols nolisés exclusifs aux travailleurs, des tests de dépistage de la COVID-19 avant l’entrée des passagers dans les avions et une quarantaine de 14 jours dès l’arrivée des TET à la ferme.
Or, le ministre canadien de la Sécurité publique et de la Protection civile, Bill Blair, a finalement déclaré plus tard dans la journée que « les étudiants internationaux, les travailleurs sous visa et les travailleurs étrangers temporaires pourront […] entrer au Canada, à la condition de respecter la demande du gouvernement de s’isoler pendant 14 jours ».
L’UPA est actuellement en communication avec les autorités gouvernementales concernées pour obtenir tous les détails entourant cette annonce. L’organisation précise qu’un certain nombre de TET, compte tenu de la pandémie, pourrait ne pas pouvoir entrer au Canada. La recherche de main-d’œuvre québécoise, par l’entremise des centres d’emploi agricole, suit donc son cours.