Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
*Mise à jour: Le gouvernement guatémaltèque a finalement autorisé le départ du premier avion pour le 9 avril.
Les premiers avions contenant chacun environ 250 travailleurs étrangers temporaires (TET) guatémaltèques arriveront au Québec les 7, 8 et 13 avril, confirme Denis Roy, conseiller à l’immigration de l’UPA. Un vol en provenance du Mexique est également attendu le 14 avril.
Au total, 1300 TET du Guatemala seraient déjà prêts à atterrir au Canada, selon l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ), qui dispose de sa propre représentante à la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME), Isabelle Charbonneau.
Les frontières guatémaltèques sont désormais ouvertes pour permettre aux travailleurs agricoles de venir au pays. Les vols nolisés décolleront après l’application d’un contrôle sanitaire strict, notamment la vérification médicale des travailleurs.
Protocole sanitaire
Le gouvernement du Canada a mis en place une série de mesures que les producteurs devront respecter une fois les travailleurs arrivés à l’aéroport Montréal-Trudeau. En voici quelques-unes :
- Placer les travailleurs en isolement durant 14 jours à leur arrivée à la ferme. Ceux-ci ne sont pas autorisés à travailler durant cette période;
- prendre des mesures pour qu’un travailleur soit isolé des autres immédiatement s’il présente des symptômes et communiquer avec les responsables locaux de la Santé publique;
- placer les travailleurs en auto-isolement dans des logements distincts de ceux qui ne sont pas assujettis à l’auto-isolement. Chercher d’autres solutions d’hébergement comme l’hôtel, si cette avenue n’est pas possible;
- loger ensemble des travailleurs assujettis à l’auto-isolement, à condition que l’endroit permette à chacun de conserver une distance de deux mètres, et ce, en tout temps;
- verser au travailleur une paye normale durant la période d’auto-isolement, selon le contrat de travail établi;
- remettre le compteur à zéro pour la quarantaine à partir du jour d’arrivée du dernier travailleur, si celui-ci doit être logé avec d’autres qui se trouvaient déjà en auto-isolement;
- et veiller à ce que les surfaces soient nettoyées et désinfectées régulièrement dans les logements.