Actualités 29 septembre 2014

Couper son bois de chauffage façon facile! – Première partie

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Flanqué de cette nouvelle scie mécanique, avec femme et enfants qui observent l’exploit de loin, la coupe d’un premier arbre n’est pas toujours évidente! Afin de bien se débrouiller, voici quelques techniques simples permettant de produire son propre bois de chauffage comme un pro.

L’élagage impose plusieurs mouvements pouvant être dangereux. Une position sécuritaire commande d’avoir les deux pieds bien au sol, de ne jamais mettre le corps dans l’axe de la scie et de ne pas travailler plus haut que la hauteur des épaules.

Choix du spécimen

Scie coincée, arbre qui demeure figé dans les airs ou tombant littéralement au mauvais endroit, suivi d’un « ouin, je crois que celui-là était trop gros pour moi, » voilà une situation vécue par plusieurs néophytes de la tronçonneuse. Pour éviter ces difficultés, voici quelques conseils simples et utiles. Premièrement, sélectionner des sujets à la taille modeste, ayant moins de 35 cm de diamètre. Deuxièmement, choisir un arbre en pensant à la pérennité de la forêt.

« Quand j’ai commencé à bûcher avec mon grand-père, on coupait systématiquement les arbres les plus durs (merisier, hêtre, érable à sucre…) car, ce sont ces essences qui chauffent le plus. Aujourd’hui, la mentalité est différente. La production de bois de chauffage est maintenant intégrée dans une stratégie de valorisation des boisés. On abat en priorité les arbres morts ou malades, peu importe l’essence. L’autre critère : la relève. L’arbre qui tombera au sol ne doit pas détruire des jeunes pousses particulièrement prometteuses. Autrement, on en choisit un autre », explique Mathieu Foisy, émondeur professionnel et producteur de bois de chauffage dans la région de Saint-Hyacinthe. Finalement, mieux vaut opter pour un arbre qui ne penche pas vers un endroit problématique, par exemple, un cours d’eau.

Voilà deux types d’arbre que M. Foisy déconseille aux débutants. Un sujet qui a poussé en fourche pourra se séparer lors de la coupe. De plus, une branche suspendue incarne un dangereux projectile en puissance. La deuxième photo illustre un arbre dont la tige est affaiblie par des champignons. Lors de la chute, cette partie pourrait se détacher au simple contact des branches environnantes et tomber dans n’importe quelle direction.2

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