Le bûcheron triomphant en est maintenant à l’étape de dénuder le tronc de ses derniers ornements. Si la manœuvre n’est pas compliquée, elle n’est pas sans danger. Certaines branches peuvent faire ruer la scie, sans compter que les occasions sont nombreuses d’adopter une posture nous exposant aux coupures. Or, même dans le feu de l’action, gardez en tête la consigne suivante : toujours placer son corps hors de la trajectoire de la lame. De plus, si la chaîne de la tronçonneuse commence à prendre de l’expansion (la coupe des branches est parti­culièrement exigeante), la resserrer avant qu’elle ne déraille. Autre élément de sécurité : maintenir la chaîne bien affûtée et s’assurer qu’elle n’entre pas en contact avec le sol, ce qui l’émousserait rapidement.

Embûches…

La logistique habituelle consiste à débiter l’arbre en grumes de 2,5 mètres (dans le jargon forestier, en « pitounes de huit pieds »), pour ensuite les transporter près du chemin. Si un tracteur ou un VTT fait défaut au débardage, le plus simple demeure de débiter l’arbre sur place, en bûches de 40 cm (16 pouces) qu’on char­gera directement dans une remorque ou une camionnette. La dimension de 40 cm est classique. De fait, une corde de bois mesure 1,2 m de haut par 2,4 m de large et 40 cm de profondeur (4 pieds par 8 pieds par 16 pouces). Toutefois, si le bois n’est pas destiné à la vente, rien n’empêche de couper des bûches plus longues, par exemple, 50 cm. Ces dernières auront l’avantage de brûler plus longtemps. Mais pour éviter les embûches, bien vérifier si les dimensions de son poêle peuvent accepter un tel format! À l’inverse, des rondins de plus petite taille, (ex. 30 cm), seront moins lourds à transporter et plus faciles à fendre.

Labeur à l’abri

Une petite quantité de bois pourra être fendue à la hache; il n’y a rien de mieux pour la forme! L’outil doit être aiguisé et un mo­dèle spécialisé pour la fente est recommandé. Finalement, une fois le fruit de notre labeur âprement cordé, ne pas oublier de le protéger des méfaits de la pluie en le couvrant d’une pellicule plastique. Les côtés doivent demeurer ouverts pour favori­ser la circulation d’air.

Quelques journées de travail permettront de constituer une bonne réserve de bois. Réserve qui tiendra au chaud même les membres de notre famille qui se sont amusés à nous regarder peiner!

Les équipements de sécurité en forêt

Travailler en forêt, à l’air pur avec le chant des petits oiseaux, voilà qui contraste avec l’irritation des bouchons de circulation! Mais la magie du moment peut vite se transformer en cauchemar si un accident survient.

Il ne faut pas s’embourber dans la paranoïa, mais il existe des équipements de travail sécuritaires incontournables en forêt.

Des liens intéressants pour ce genre de produits :
http://www.dendrotik.com/
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