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Toutes les opérations du moulin à scie sont actionnées depuis un poste où sont regroupés sept manettes de commande hydraulique.
De ce poste, Jean François peut également actionner les cylindres de la table déposée sur le chariot. Ils déterminent l’épaisseur de la planche en poussant ou en rétractant les billots déposés sur la table. Une règle associée à ces cylindres permet de lire l’épaisseur de coupe.
D’autres cylindres situés sur la table permettent de varier l’angle de sciage du billot, de sorte que l’opérateur peut compenser pour sa différence de grosseur d’un bout à l’autre. Jean-François décrit ce système en termes imagés. « C’est mon compensateur de petits bouts », dit-il. Il admet cependant que ce « compensateur » ne peut pas faire le travail tout seul et que l’expérience de l’opérateur est très importante pour bien gérer cette difficulté occasionnée par le manque d’uniformité des billots.
Une fois bien installé sur la table et prêt à être scié, le billot est tenu en place solidement par quatre crochets d’acier que Jean-François a dessinés et que son fils Mathieu a découpés en usine. Lorsqu’on actionne une manette de commande, les cylindres hydrauliques déposent les crochets à la surface du billot et maintiennent solidement ce dernier pendant le sciage. Évidemment, ces crochets n’avancent ni ne reculent; c’est la table qui bouge et qui détermine l’épaisseur de la coupe.
Jean-François a installé un tourne-billot de sa fabrication pour lui faciliter la tâche lorsqu’il doit scier de gros spécimens. Ce dispositif est lui aussi actionné à partir du poste de commande. Un cylindre hydraulique pousse une tige métallique munie d’une coche rétractable qui fait tourner le billot sur lui-même jusqu’à la position de sciage désirée.
Une dernière manette détermine la hauteur du patin de la lame de la scie pour l’ajuster selon la grosseur des billots.
Les tuyaux hydrauliques sont soutenus par un pantographe dont les articulations permettent d’assurer la mobilité entre les parties fixes du moulin à scie et le chariot mobile. Situé au-dessus du chariot, il a été fabriqué avec un vieil essieu de remorque agricole.