Il ne manquait que la musique pour qu’on se croie au cinéma.

Assister à la naissance d’un amour, un véritable amour, ce n’est pas de la télé ordinaire. Celui de Simon et Cynthia crevait littéralement l’écran. Ils se sont reconnus dès la première émission, puis courtisés et attendus patiemment jusqu’à cet aveu : « Je t’aime. » On ne pouvait être plus émus lorsque Cynthia a présenté sa grande fille de dix ans à son amoureux. Et toute sa famille. Le trop-plein d’émotion de Simon lui a fait verser quelques larmes de bonheur. « Est-ce que tu veux que je t’invite à rester? », lui a proposé sa bien-aimée. Ce soir l’amour est dans tes yeux…

Les étincelles fusaient aussi pour Maxime et sa Krystel, dont le cœur battait à tout rompre. Malgré la réserve qu’a conservée la belle rouquine pour ne pas souffrir, au cas où, l’intensité des sentiments que le bel agriculteur a suscités en elle se mesurait jusque dans nos salons. La magnifique Valérie et sa belle et grande famille n’avaient donc pas réussi à atteindre le cœur du prétendant. Mais demain matin m’aimeras-tu un peu?

Quelle famille, Geneviève! Jamais nous n’aurions imaginé cette jeune femme réservée dans cet environnement tout droit tiré d’un roman de Tolkien conçu par le papa-personnage héros des bois. Une surprise de taille. Si Benjamin avait bien profité de la terrasse Dufferin à Québec avec Jessica, on devinait hier que la sage Geneviève pouvait tout à fait mieux convenir au caractère de ce gaillard peu volubile mais très curieux. Ce soir l’amour est dans ta voix…

La très particulière Andréa… la malchanceuse! Pourtant tout à fait assortie à Ludger – ça crève les yeux depuis le début –, elle sait qu’elle ne marque pas assez de points sur sa rivale. Mais qu’a donc ce jeune homme dans la tête? Ou dans le cœur. Julie-Maud aura-t-elle le culot de refuser si, comme il l’a laissé entendre, il lui propose le voyage… juste pour voir. Courage ou témérité? Éconduit à de nombreuses reprises, notre beau jeune héros ne semble pas craindre l’échec. Mais demain matin, penseras-tu à moi?

On la sentait fébrile mais un peu fragile, la Marie-Pier. Bien préparée à recevoir un Alexandre qu’elle sait attiré par « l’autre », elle est demeurée elle-même, entourée de sa famille, qui n’a pas manqué de piquer son prétendant de quelques pointes d’humour acidulé. Alexandre doit désormais se choisir une compagne de voyage : l’une et l’autre lui feront vivre de beaux moments sous le soleil. Mais une compagne de vie? Trop tôt, beaucoup trop tôt.

Reste une question : comment ferons-nous pour passer la semaine jusqu’à jeudi prochain?