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L’année 2010 a été marquée par un nouveau rapprochement entre la FPMQ et l’Association des jardiniers maraîchers du Québec (AJMQ).
Normand Legault et son homologue de l’AJMQ ont récemment rencontré le sous-ministre Normand Johnston et ont réclamé d’une même voix l’appui à leur plan d’action sectoriel. Ce plan prévoit la création de plusieurs comités pour chaque famille de production. Le secteur maraîcher réclame 7 M$ sur cinq ans à Québec et à Ottawa pour mener à bien ce projet d’envergure. « Ce plan va permettre au secteur de prendre son envol », lance Normand Legault.
« On a encore de la place pour au moins un tiers de laitues de plus », soutient M. Legault, qui pense que le secteur maraîcher pourrait prendre de l’expansion s’il n’était pas limité par le moratoire sur la mise en culture de nouvelles terres noires. Déjà, quelque 80 % de la laitue du Canada provient du Québec. « Dans l’ensemble, la saison 2010 n’a pas été si mauvaise », estime M. Legault, qui ajoute immédiatement que la canicule de juillet a cependant nui à certains secteurs, notamment la laitue, à cause du surplus de production associé à une croissance plus rapide des plantes et certaines maladies attribuables aux nuits très chaudes. Mis à part cette importante exception, les semis et la récolte 2010 ont relativement bien été dans le secteur maraîcher. Par ailleurs, les prix ont été « bons » dans l’ensemble et même « très intéressants » pour les producteurs d’asperges qui ont profité de la rareté dans le marché.
La question des OGM va se poser de façon concrète dans le secteur maraîcher au Québec en 2011 puisqu’elle sera à l’ordre du jour de l’assemblée annuelle de la Fédération des producteurs maraîchers du Québec (FPMQ) au mois de mars prochain. « Les semenciers attendent notre réponse », affirme Normand Legault, président de la Fédération, qui ajoute que les légumes OGM, notamment le maïs sucré résistant à la pyrale, pourraient faire leur apparition dès 2012 en fonction de la décision des producteurs.