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Certaines cultures de blé, notamment en Montérégie, arrivent à l’étape critique de l’infection des épis par les différentes espèces de Fusarium.
Et les conditions météo chaudes et humides des derniers jours pourraient être propices à la maladie. Ce n’est donc pas un hasard si le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) a émis un bulletin indiquant des risques d’infection élevés et très élevés dans plusieurs régions du Québec. « Pour le blé de printemps, nous nous trouvons en pleine épiaison dans la région de Montréal. Les conditions sont variables d’un endroit à l’autre; par conséquent, les producteurs doivent surveiller les précipitations dans leurs champs. S’ils reçoivent de la pluie cinq jours avant le début de la floraison, les risques deviennent élevés », explique Yves Dion, chercheur au Centre de recherche sur les grains (CÉROM).
M. Dion mentionne de surcroît qu’un producteur qui décide d’intervenir doit le faire au plus tard à la mi-floraison. Rappelons que la fusariose de l’épi entraîne des pertes de rendement, mais cause surtout des problèmes importants aux agriculteurs, de même qu’à toute l’industrie, en raison des toxines produites dans le grain par les champignons.