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Le cap symbolique des deux millions d’hectares cultivés en bio a été franchi en France en 2018, ce qui compte pour 7,5 % de la surface agricole du pays, comparativement à 6,5 % l’an dernier. Globalement, la production biologique a doublé en cinq ans. C’est la plus forte progression jamais enregistrée, a indiqué au début juin l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, aussi connue sous le nom d’Agence bio.
Celle-ci précise que 5 000 fermes se sont ajoutées en 2018, pour un compte totalisant 41 600 entreprises spécialisées en agriculture biologique. Cela représente environ 9,5 % des exploitations de la France.
La croissance la plus spectaculaire a été observée dans les productions viticoles, céréalières et maraîchères. La France se dit ainsi en bonne position pour atteindre son objectif de cultiver 15 % de la surface agricole en bio en 2022.
Les entreprises de transformation des produits bio se sont également multipliées; leur nombre a augmenté de 49 % en cinq ans.
Le bio sorti de sa niche
« Le bio est sorti d’une niche de consommation et il faut regarder comment on va le développer en conservant des valeurs », a analysé le directeur de l’Agence bio, Florent Guhl, en entrevue avec l’hebdomadaire français Le Point. Il a aussi mentionné deux éléments qui menacent l’agriculture biologique française, soit l’industrialisation de la production locale et l’augmentation massive des importations de produits bio pour satisfaire la demande croissante.