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Les agriculteurs bio, propriétaires de petites fermes de proximité notamment, demandent de l’aide pour survivre ou pour accroître leurs parts de marché. La Terre a contacté le cabinet du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, pour connaître sa vision de la situation et son plan.
« On est conscients que le contexte inflationniste récent a pu avoir des impacts sur les ventes dans le secteur [bio] », dit l’attachée de presse du ministre, Sophie J. Barma, spécifiant qu’une aide financière additionnelle a été octroyée à la Filière biologique du Québec afin d’en mesurer précisément les conséquences.
Elle ajoute que le ministère soutient différents projets stratégiques en appui au secteur, dont l’un visant à accroître l’approvisionnement de produits laitiers biologiques québécois dans le marché institutionnel. Le gouvernement subventionne aussi des projets d’éducation des consommateurs portant sur les bienfaits de l’agriculture biologique pour l’environnement et la santé humaine. L’aide offerte par le ministère aux entreprises certifiées ou en phase de précertification biologique a été bonifiée de 10 % à 15 % dans certains programmes. « Pour ce qui est des fermes de petite taille, on travaille depuis six ans à créer un environnement d’affaires propice à tous les modèles de projets agricoles, peu importe la taille de ferme ou le type de mise en marché. C’est une priorité pour le ministre », dit Mme Barma, indiquant par exemple que le programme Agri-Québec, administré par La Financière agricole du Québec, a été bonifié pour les petites entreprises bio ou précertifiées.
Elle souligne que le secteur biologique fera partie intégrante de la prochaine politique bioalimentaire présentement en élaboration.