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Le 8 octobre 2015, venus des quatre coins du Québec, plus de 300 jeunes se sont rassemblés à Montréal pour déposer le rapport sur les besoins et aspirations de la génération qui nourrira le Québec de demain.
Ce Grand Rassemblement a mis en lumière les multiples visages et la vigueur de notre agriculture. Au-delà des appuis de taille dont nous avons bénéficié, notre message a trouvé écho auprès du gouvernement, du monde agricole, du grand public et des consommateurs.
Un an plus tard, l’heure est au bilan de cette mobilisation sans précédent. Cette étape charnière nous a permis de faire front commun et de nous bâtir un tremplin pour notre travail de terrain dans toutes les régions. Nous avons augmenté notre capital de sympathie et contribué à la compréhension générale des messages clés portés par la jeunesse agricole :
• La pérennité financière à long terme est la pierre d’assise de notre agriculture dynamique et innovatrice;
• La relève est garante de l’agriculture de demain : elle est bien présente, formée, passionnée et dynamique, mais fait face à d’importantes barrières;
• Elle aspire à vivre à temps plein de l’agriculture, sur un modèle plus familial qu’à grande échelle;
• Des aides existent pour la relève, mais elles sont éparses, méconnues et plus ou moins efficaces.
Avec un an de recul, nous avons progressé sur nos principales recommandations :
1. Développer le projet Banque de terres et de fermes à l’échelle provinciale
Le projet continue d’avancer et une annonce importante sera faite à ce sujet dans les prochaines semaines. Nous avons pris part aux travaux en amont et noué des liens avec les partenaires de ce projet structurant.
2. Freiner la spéculation en limitant les transactions à 100 hectares par année par entité
Nous avons mené de nombreuses représentations à cet effet, en plus de participer aux travaux de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) en proposant cette mesure. Cette piste de solution des 100 hectares a été proposée formellement par le député André Villeneuve, porte-parole de l’opposition officielle en agriculture, par l’entremise du projet de loi 599, déposé le printemps dernier à l’Assemblée nationale.
3. Adapter certains critères, bonifier les montants et maintenir des outils de sécurité du revenu
Nous avons maintenu la cadence en exigeant un meilleur socle de sécurité du revenu. Nous avons mené nos représentations conjointement avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) dans ce dossier.
4. Faciliter le transfert de fermes et sensibiliser les producteurs à l’importance de planifier leur retraite
La thématique de notre congrès annuel en mars dernier était justement le défi intergénérationnel. Nous n’avons ménagé aucun effort pour bâtir des ponts entre repreneurs et cédants et pour améliorer les conditions d’établissement partout au Québec.
Bien qu’il nous reste du travail à accomplir, la relève agricole est forte et en mouvement. Elle est le meilleur gage d’avenir pour nourrir le Québec de demain.