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Les consommateurs québécois peuvent remercier dame Nature pour les temps froids du printemps, puisqu’ils pourront déguster leurs fraises deux semaines avant le début de la saison régulière.
Le gel prolongé en avril a grandement inquiété les producteurs de fraises. À tel point qu’au moment des premières chaleurs, ils ont redoublé de prudence et sorti l’artillerie lourde par peur de récidive de dame Nature. « On a irrigué les fraisiers la semaine passée jusqu’en Mauricie, explique la directrice générale de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, Yourianne Plante. Les producteurs me disent que rien n’a gelé. »
À cause du froid, les producteurs ont opté pour la culture sous bâches. Grâce à un environnement contrôlé et à une température autour de 20 °C, les plants ont répondu positivement.
Saison hâtive, meilleure récolte
La saison des fraises hâtives s’est entamée malgré le froid et laisse même présager une meilleure récolte en 2016 qu’en 2015. Elles seront d’abord mises en vente à la ferme, à la fruiterie et au marché public. Le coup d’envoi de la saison sera officiellement donné lorsque les volumes de production seront suffisamment importants pour approvisionner les épiceries. « Les premiers casseaux devraient arriver en épicerie vers la fin mai », estime Mme Plante.