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L’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ) déploiera un projet pilote visant à augmenter l’approvisionnement en pommes de terre, en carottes et en oignons frais dans les écoles, les centres de la petite enfance et les hôpitaux. L’organisation, ultimement, agira comme courroie de transmission entre les fermes et les institutions publiques.
« On a ciblé ces légumes parce qu’on en fait beaucoup ici, qu’ils s’entreposent bien et qu’ils sont disponibles à l’année », précise Catherine Lessard, la directrice générale adjointe de l’APMQ. Pour mener à bien son projet, l’organisation s’est vu accorder une aide de 415 000 $ sur trois ans du ministère de l’Agriculture du Québec dans le cadre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ).
« Pour l’instant, on travaille à documenter et caractériser les besoins des institutions publiques, mentionne-t-elle. C’est quoi leurs besoins, à quelle fréquence? On veut comprendre leurs attentes. Quels sont les volumes de produits frais et transformés [qui y sont servis]? »
Du côté des producteurs, l’intérêt et la capacité à fournir des légumes à ces établissements sont également sondés.
L’APMQ se dit consciente des défis, notamment du fait que le prix des légumes et la capacité de constance pour la livraison jouent un rôle déterminant. Elle est toutefois convaincue que la création d’un système fonctionnel est possible.
Après avoir brossé un portrait des besoins, dont les premiers résultats seront connus plus tard en 2023, un système d’approvisionnement sera imaginé avec un objectif de mise en œuvre du projet pilote dès la saison 2024.
« On va devoir, d’ici là, établir la logistique, faire un plan à partir de la documentation qu’on aura en main. On travaille avec une firme qui va nous suivre là-dedans », affirme Catherine Lessard.