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Les détenteurs de téléphones intelligents, comme le iPhone, peuvent maintenant lire le code-barres des produits en épicerie et déterminer si l’aliment correspond à leurs critères de sélection.
Une des applications de ce type pour le iPhone ou l’Android, le Fooducate – fooducate.com (en anglais), propose des alternatives à un produit donné lorsque celui-ci ne répond pas aux exigences nutritionnelles fixées par le blogue. Quelque 200 000 code-barres y sont répertoriés. La langue et la différence des inventaires entre le Québec et les États-Unis limitent toutefois la portée des notes attribuées aux aliments par cet outil. Les aliments de base, comme les pommes, demeurent toutefois les mêmes.
Une autre application permet aussi de savoir si les différents additifs alimentaires représentent certains risques en fonction des dernières études sur le sujet. Le CSPI Chemical Cuisine –cspinet.org (en anglais) répertorie 130 additifs tels que le palmitate d’ascorbyle ou l’alpha tocophérol.
Le programme SeaChoice – seachoice.org, permet quant à lui de faire des choix avisés afin de préserver les espèces de poissons en danger.
Le Sodium 101 informe sur la quantité de sodium contenue dans près de 2000 aliments des chaînes de restauration.
Le groupe Environmental Working Group a produit de son côté une application qui affiche les fruits et légumes en fonction de l’utilisation plus ou moins grande de pesticides. Le groupe environnemental suggère d’ailleurs l’achat de produits biologiques.
Bref, les possibilités semblent infinies et on peut imaginer qu’un jour les consommateurs pourront déterminer leurs propres critères d’achat et faire leur épicerie d’une façon plus précise que jamais.
Téléphone intelligent pour les Aliments du Québec?
Bien que rien de tel n’existe pour le moment dans le marché québécois, Aliments du Québec s’intéresse de près au développement d’une application pour les téléphones intelligents. « On a eu des discussions là-dessus », indique Marie Beaudry, directrice générale d’Aliments du Québec, qui pense que ce projet pourrait faire partie des orientations de 2012 qui seront bientôt déterminées. Un tel outil pourrait suggérer des alternatives québécoises à un produit ou encore préciser son lieu précis de fabrication.