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La concurrence est forte dans le monde des marchés publics. Diane Séguin, présidente de l’Association des marchés publics du Québec dévoile sept trucs pour aider les producteurs à augmenter leurs ventes au marché.
1- Miser sur la présentation. Au premier regard, les clients doivent être séduits à la vue d’un kiosque et d’un étalage impeccables. Une nappe de travers ou froissée donnerait mauvaise impression, tout comme des produits placés pêle-mêle sur la table. L’habillement du vendeur est également important.
2- Offrir des produits en abondance. Les articles disposés sur une table presque vide ne se vendront pas. Les clients passeront à un autre kiosque. Il faut donc prioriser un étal bien rempli. Les fruits et légumes doivent être offerts en grande quantité, bien classés et positionnés, de sorte qu’ils créent un agencement de couleurs.
3- Être bon vendeur. Le consommateur se rend dans un marché pour vivre une expérience. Il veut pouvoir parler directement au producteur. Ce dernier doit en profiter pour vendre l’histoire du produit, les particularités de ses méthodes de fabrication et les éléments qui le démarquent. C’est le moment de communiquer sa passion au client.
4- Avoir la bonne attitude. Le sourire, de même qu’une attitude avenante et positive font partie des clés du succès. « Il y a des producteurs qui font des produits merveilleux, mais ils sont moins à l’aise avec le public et ont ainsi de la difficulté à les vendre. Dans ce cas, je leur dis qu’il serait plus rentable de mettre quelqu’un d’autre derrière le comptoir. L’employé doit cependant être parfaitement formé », conseille Diane Séguin, présidente de l’Association des marchés publics du Québec.
5- Faire déguster. Dire que ses fraises ou ses champignons sauvages sont excellents est une chose, le démontrer par une petite dégustation est encore mieux. Et si le client goûte aux produits et n’achète rien, il faut éviter de lui jeter un regard réprobateur. Cela pourrait démotiver les gens qui se trouvent derrière lui.
6- Diversifier son offre avec du prêt-à-manger. Un touriste qui déambule dans un marché fermier n’achètera pas une douzaine de saucisses congelées ni un sac d’oignons. Il risque toutefois de se laisser tenter par une saucisse cuite sur place ou par un petit pot de produits transformés qu’il pourra déguster facilement.
7- Afficher les prix. Le fait de ne pas inscrire de prix peut créer de l’incertitude chez le consommateur et celui-ci préférera ne pas se laisser tenter. Si le prix d’un produit est élevé, il faut quand même l’afficher et indiquer quelques arguments à l’appui, comme la qualité, la fraîcheur, le goût unique ou la production sans pesticides. Il faut offrir différents modes de paiement, surtout si les produits sont plus coûteux.
Photos et vidéos: Martin Ménard
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