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Le Guide alimentaire canadien doit être « immédiatement » révisé, recommande le rapport du Comité sénatorial permanent des affaires sociales des sciences et de la technologie, et le secteur agroalimentaire ne serait pas invité à participer à l’élaboration de la nouvelle version.
Le Guide alimentaire canadien est « dépassé » et « ne fournit plus les informations nutritionnelles dont les Canadiens ont aujourd’hui besoin ».
Pour le renouveler, le Comité recommande à la ministre de la Santé, Jane Philpott, la création d’un organe consultatif constitué d’experts en nutrition, en médecine, en métabolisme, en biochimie et en biologie, mais qui ne « compterait pas de représentants du secteur agroalimentaire ».
Les guides alimentaires reflètent souvent les « intérêts financiers des entreprises alimentaires dominantes », stipule le rapport, et c’est pour cette raison que l’organe consultatif, s’il est mis sur pied, ne devrait pas compter de membres de l’industrie agroalimentaire. Il ne devrait se baser que sur des faits scientifiques établis.
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) ne l’entend pas de la même manière. « Ce ne sont que des recommandations; on verra ce que la ministre de la Santé va décider de faire, mais il est important d’avoir la contribution des transformateurs [à l’organe consultatif], parce qu’il faut présenter les enjeux et discuter avec les autres intervenants de la réalité sur le terrain », explique la vice-présidente des services techniques et réglementaires, Christine Jean.
La suite dans la Terre du 9 mars.