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La saison estivale des marchés publics s’amorce dans toutes les régions du Québec avec un nombre record. « L’an dernier, on avait 132 marchés publics membres. Cette année, on dépasse les 140 », indique Jean-Nick Trudel, directeur général de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ), en entrevue avec La Terre.
Ce dernier remarque un « grand engouement » qui a été accentué, croit-il, par la pandémie et la volonté accrue des Québécois de s’approvisionner en produits locaux. « Il y a beaucoup de nouveaux [marchés]. On remarque une augmentation », ajoute
M. Trudel. Il souligne néanmoins que, bien que les marchés publics aient « hâte de renouer avec le caractère festif » de ces événements, ceux-ci demeurent prudents compte tenu des contraintes sanitaires. « De toute façon, les marchés fonctionnent bien, sans la nécessité d’ajouter beaucoup d’activités autour », note-t-il.
« L’agriculture de proximité, l’économie locale et les rencontres avec les producteurs et transformateurs québécois sont de plus en plus au cœur des préoccupations des consommateurs. Parallèlement, plusieurs marchés publics se développent et offrent ainsi les moyens nécessaires pour adopter un mode de consommation local », commente pour sa part Isabelle Brodeur, présidente de l’AMPQ.