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Du 13 au 20 janvier, les Producteurs de lait du Québec (PLQ) ont été forcés à regret d’ordonner la destruction de 350 000 litres de lait écrémé.
Porte-parole de la Fédération, François Dumontier explique cette décision par l’obligation des producteurs de lait de répondre à la forte demande. L’incapacité des transformateurs à traiter le lait écrémé en solide non-gras, affirme-t-il, « pose problème ».
Rappelons que les producteurs ont reçu des quotas de production supplémentaire pour répondre aux besoins, notamment pour la matière grasse du lait. Celle-ci sert entre autres à la fabrication du beurre, dont les réserves sont pratiquement à sec.
Si la matière grasse est en forte demande, il en va tout autrement des sous-produits du lait, comme le lait écrémé, classés dans la catégorie des solides non gras.
« On vit une période d’ajustement », plaide François Dumontier. Il constate que la production enregistre une croissance exceptionnelle d’environ 15 % depuis près de deux ans. Résultat, souligne-t-il, les producteurs et transformateurs de lait du Québec sont sous pression. Pour remédier à la situation, révèle-t-il, des transformateurs caressent des projets pour augmenter leur capacité, « mais ça ne se fait pas en deux jours ».
Le porte-parole des PLQ tente aussi de minimiser la quantité de lait détruite, rappelant que la production atteint 65 millions de litres par semaine.
« C’est à peine un demi d’un pour cent », déclare-t-il.
Afin de parvenir à écouler tout le lait produit, les PLQ se tournent également vers les usines de l’Ontario. François Dumontier reconnaît l’existence de cette pratique, mentionnant que le Québec produit 38 % du lait au Canada, mais n’en consomme que le quart.
Tous les détails dans la Terre du 1er février.