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Alors que son abattoir de Yamachiche vient de rouvrir, Olymel augmente la production de coupes de viande dont la conception nécessite un moins grand nombre de travailleurs. Elle le fait pour rétablir la capacité d’abattage de ses usines de transformation porcines tout en respectant le protocole sanitaire instauré par la Santé publique.
Le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault, confirme que si l’entreprise fait actuellement des coupes à moins grande valeur ajoutée, c’est notamment pour régler le problème des porcs en attente dans les fermes, et éviter l’euthanasie des animaux. « Compte tenu des ralentissements et des absences dans les usines à cause de la COVID-19, ce qu’on privilégie actuellement, ce sont les volumes et la vitesse d’abattage plutôt que [la production] de produits à haute valeur ajoutée », affirme ce dernier.
Pour sa part, le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval, estime que malgré la réduction de la main-d’œuvre dans les usines, cette façon de faire permet de rétablir « presque à 100 % » la capacité d’abattage qui prévalait avant la crise. Il affirme que le protocole sanitaire mis en place a rassuré la filière porcine, mais soutient qu’un problème de compétence de la main-d’œuvre persiste. Par exemple, de trouver un remplaçant au chef d’équipe d’une section spécifique d’un abattoir n’est pas évident. « C’est cette partie-là qui est encore inconnue et qui nous amène de l’imprévisibilité », précise-t-il.