Alimentation 8 mai 2017

Olymel Saint-Simon : la saga juridique est terminée

L’un des plus longs conflits dans l’histoire des relations de travail au Canada est maintenant chose du passé. À la suite de près de 10 ans de mésentente, Olymel et le Syndicat des travailleurs d’Olympia enterrent la hache de guerre.

L’usine de découpe de porcs de Saint-Simon, en Montérégie, est fermée depuis avril 2007. Elle employait plus de 400 personnes. Depuis près de 10 ans, le Syndicat des travailleurs affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et Olymel s’affrontaient sur plusieurs points, notamment un grief de fermeture illégale et un lock-out visant une vingtaine d’employés. Après une négociation intensive de 24 heures, les deux parties en sont venues à une entente de principe dans la nuit du 12 au 13 avril.

Le dimanche 7 mai dernier, les ex-employés de l’usine de Saint-Simon ont adopté à plus de 92 % cette entente de principe, qui totalise près de 9,5 M$. « C’est une victoire historique pour tous les travailleurs d’Olymel de Saint-Simon sans exception qui, grâce à la CSN, ont lutté avec acharnement afin de se faire respecter tout au long de ce coûteux conflit de travail sur les plans financier et humain », a commenté le président du Syndicat, Michel Daigle. L’entente porte aussi sur la négociation d’une nouvelle convention collective, valide jusqu’en juin 2024 pour une vingtaine d’employés. Ceux-ci seront rappelés au travail à la fin de l’automne prochain en prévision de la transformation de l’ancienne usine de découpe de porcs en centre de distribution.

Olymel se réjouit de l’acceptation de cette entente de principe. Elle réitère que dans ce dossier, elle a toujours exercé de bonne foi les recours qui étaient à sa disposition pour faire valoir ses droits. L’entreprise a indiqué qu’elle ne dévoilerait pas les termes de cette entente et ne ferait aucun autre commentaire.