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Les autorités canadiennes ont donné le feu vert à la commercialisation d’une pomme de terre modifiée génétiquement. Cette pomme de terre développée en Idaho par J.R. Simplot résisterait mieux au brunissement lorsqu’elle est coupée, aux meurtrissures et à la tache noire.
Des gènes de pommes de terre sauvages et cultivées ont été ajoutés au cultivar modifié et aucune autre espèce n’a été utilisée. Des essais sont effectués depuis quelques années à l’Île-du-Prince-Édouard.
Le semencier américain vise à signer des ententes avec des producteurs qui n’utiliseraient que ce nouveau cultivar pour éviter de contaminer génétiquement d’autres variétés conventionnelles. Pour le moment, ce sont surtout les utilisateurs de pommes de terre qui profiteraient de ce nouvel OGM.
L’entreprise d’Idaho travaille cependant sur un nouvel OGM qui aurait besoin de moins d’eau pour pousser et qui résisterait au mildiou. « Si ce nouvel OGM permet d’utiliser moins de pesticides, je serais content, mais je veux avoir la certitude de n’empoisonner personne », a commenté Francis Desrochers en marge de l’assemblée générale annuelle des Producteurs de pommes de terre du Québec qui a lieu le 1er avril dernier.
Plus de détails sur l’assemblée des Producteurs de pommes de terre dans la prochaine édition de la Terre.