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La Ville de Longueuil compte mettre en place un marché public « transitoire » dès 2012 et un marché permanent par la suite afin d’approvisionner l’agglomération en fruits et légumes.
« C’est clair qu’il y a un potentiel très intéressant », a soutenu Pascale Tremblay, agronome bien connue et l’une des auteures du rapport Pronovost, qui a été embauchée par la Ville afin de réaliser une étude sur le meilleur site et la meilleure formule de marché public à mettre en place.
« On vise un approvisionnement régional tout en favorisant le local », indique l’agronome et porte-parole de la Ville. Ainsi, les marchands des Halles de Longueuil, un petit marché désuet, auront une place dans le nouveau marché puisqu’ils achètent déjà localement.
Le site du marché transitoire n’est pas encore déterminé, mais cela devrait se préciser d’ici peu. Tant pour 2012 que pour la version permanente, il faudra que le site soit accessible à l’ensemble de l’agglomération (Boucherville, Brossard, Vieux-Longueuil, Saint-Bruno, Saint-Lambert). L’étude tiendra compte aussi du fait que des marchés ou des kiosques existent déjà à La Prairie, Boucherville et à Saint-Lambert. « Il y a des gens de Saint-Bruno qui vont au marché Atwater ou Jean-Talon », indique par ailleurs Pascale Tremblay pour souligner qu’un emplacement stratégique pourrait drainer une clientèle qui échappe pour le moment à la Rive-Sud. La formule du marché n’est pas encore fixée et on ne sait pas s’il sera ouvert 8 ou 12 mois par année dès le départ. Il pourrait aussi y avoir un marché principal et des marchés satellites.
L’implantation d’un marché public faisait partie des promesses électorales de la mairesse Caroline Saint-Hilaire, qui dispose d’une majorité à l’Hôtel de Ville depuis un peu plus d’un an seulement.