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Pour éviter une offre d’achat hostile, le PDG de Metro, Éric La Flèche, réclame plus de pouvoirs.
« Je suis préoccupé par l’état des lois et par les politiques des commissions (des valeurs mobilières). Je ne pense pas que le conseil (d’administration) a les pouvoirs pour remplir son mandat », s’inquiète-t-il.
Il a tenu ces propos – repris par le site lesaffaires.com – dans le cadre d’un colloque sur la propriété et le contrôle des entreprises organisé, la semaine dernière, à Montréal, par l’Institut sur la gouvernance d’organisations publiques et privées (IGOPP).
En d’autres termes, Éric La Flèche souhaite que les commissions des valeurs mobilières revoient leurs politiques. Ce faisant, une chaîne comme Metro pourrait repousser plus facilement une offre d’achat non sollicitée. Par exemple, son conseil d’administration pourrait s’y opposer sans avoir à soumettre l’offre publique d’achat (OPA) à ses actionnaires.
Cette sortie du PDG de Metro ne surprend pas outre mesure le directeur général de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), Robert Laplante. « Metro est à risque et rien ne permet d’affirmer que cette chaîne québécoise pourrait le demeurer », a-t-il expliqué en entrevue à la Terre ».
Il ajoute : « L’actionnariat de Metro s’est considérablement affaibli au cours des dernières années et même la Caisse de dépôt et placement du Québec a réduit sa participation. Ce n’est pas de cette façon qu’on peut espérer sauver cette entreprise. Le Québec inc. n’investit pas dans ses entreprises et c’est déplorable ».
L’IRÉC a publié en mars 2013 une analyse approfondie intitulée : « Le contrôle de Métro : l’angle mort de la souveraineté alimentaire », où des questions sont soulevées sur la propriété de la chaîne québécoise, qui demeure le seul des trois principaux distributeurs alimentaires à avoir conservé son siège social au Québec.