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LA PRAIRIE — « On a contracté un déficit de 130 000 $ cette année à cause du Marché public de Longueuil, a indiqué le directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ), André Plante. Mais on reste optimistes. »
Le résultat a été annoncé devant un parterre de producteurs maraîchers à leur 71e assemblée générale annuelle, le 11 novembre dernier.
En hiver, l’achalandage du marché n’est que de 3 000 personnes par semaine, soit 50 % de l’objectif fixé en 2013. L’été est « un peu mieux » avec 7 000 personnes par semaine.
Pour mieux cerner le profil de la clientèle et ajuster la mise en marché des produits, le gestionnaire du marché, l’APMQ, a commandé une étude à la firme Léger Marketing au printemps 2016.
Ce sont le prix des denrées, l’accessibilité, le manque de visibilité du marché et le contexte économique actuel qui dissuadent les consommateurs d’aller s’y approvisionner, selon les conclusions de l’étude.
« Depuis que le mot “austérité” a été prononcé par les politiciens, les marchés publics écopent, parce que les consommateurs cherchent à faire des économies sur leur alimentation », dit le directeur du développement des marchés à l’APMQ, Yvan Roy.
« Un commerce prend de trois à cinq ans avant d’être profitable. On n’est pas encore dans une situation dramatique avec le marché public de Longueuil », reprend M. Roy. Somme toute, les gestionnaires du marché se disent optimistes pour la suite.
D’ailleurs, trois commerces seront prochainement remplacés par une boutique propulsée par Ricardo, un bistro à déjeuner et une microbrasserie. « On a fait un important ménage, dit M. Plante. On a dépensé énormément d’énergie, tant sur le plan humain que financier, pour régler la situation. »