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Ceux qui prétendent que Loblaw-Provigo achète moins de produits québécois devraient revoir leur liste d’épicerie.
« On achète encore, chaque jour, plus de 8 M$ de produits et services et, chaque année, 3 G$ de produits québécois, calcule-t-il, en entrevue à la Terre. Est-ce que c’est moins que le jour où Loblaw a acheté Provigo? Ce n’est pas moins, c’est plus. »
Manifestement, il veut jouer à fond la carte Québec pour augmenter les ventes des magasins de la bannière. En présence de fournisseurs et de clients, ce matin, au magasin Loblaws du secteur Angus, dans le quartier Rosemont, dans un événement visant à « célébrer » les récoltes, il a dit déplorer que, « malheureusement, on dit que nous sommes une compagnie ontarienne. C’est des Québécois qui gèrent », a-t-il insisté.
À ses côtés, Charles Valois, vice-président promotion et mise en marché, a fait valoir que la chaîne ontarienne a recruté 200 fournisseurs locaux et régionaux de plus du Québec, au cours des derniers mois, « pour servir le consommateur de plus en plus exigeant. Ce n’est qu’un début et on poursuit nos démarches », promet-il.
À ce chapitre, les deux vice-présidents rappellent que l’entreprise inscrite en Bourse a investi plus de 210 M$ au Québec au cours des dernières années « pour répondre aux besoins particuliers des consommateurs québécois ».
Et qu’en est-il de la relation avec les fournisseurs qui « alimentent » la chaîne en produits frais et transformés?
« Ce ne sont pas des fournisseurs, mais plutôt des partenaires », rectifie Pierre Dandoy, responsable de l’exploitation des magasins des bannières Provigo, Provigo Le Marché et Loblaws du Québec.
Et qu’en est-il, également, des ententes avec ces mêmes « partenaires » en ce qui concerne les prix négociés?
« On est proches d’eux parce qu’on les aime », répond avec emphase le vice-président. Il assure ne pas avoir expédié des lettres, comme l’a fait une autre chaîne, pour leur demander de rajuster leurs prix à la baisse.
Cela signifie-t-il que vos prix sont maintenus? « Nos prix sont ponctuels au marché », répond Pierre Dandoy sans préciser sa pensée.
Il ne fait pas de doute, selon lui, que Loblaw-Provigo est sur une lancée au Québec. « Il y a 30 000 collègues au Québec, dit-il à propos de l’effectif de la bannière. On a toujours eu un siège social au Québec et une équipe de direction forte et solide. »
Combien êtes-vous au siège social? Réponse du vice-président : « On ne donne jamais cette information. »