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Si les producteurs de lait de chèvre veulent continuer de faire affaire avec Liberté, ils devront assurer une régularité des approvisionnements à l’année.
« [Les représentants de Liberté] voulaient être certains de ne pas manquer de lait », indique le président des Producteurs de lait de chèvre du Québec, Christian Dubé, à l’issue d’une rencontre avec le transformateur le 29 octobre. « Ils en ont manqué l’an dernier pendant les mois de novembre, décembre et janvier, une période où il s’en fait un peu moins au Québec », explique-t-il.
Pour les éleveurs caprins, une manière d’y remédier serait de revoir la logistique de transport pour prioriser le ramassage du lait de consommation, le produit phare vendu par Liberté. « Dans la situation actuelle, les gens sont prêts à faire des compromis et à remettre en question les façons de faire. C’est peut-être un bon timing pour faire des changements à plusieurs niveaux, dont le transport du lait », dit le président.
Somme toute, Christian Dubé qualifie la rencontre avec les représentants de Liberté de « positive », mais prédit également des variations dans les commandes de lait des divers acheteurs.
Les représentants caprins ont aussi rencontré Agropur la semaine dernière. « C’est différent avec eux; c’est plus à long terme », constate M. Dubé, sans vouloir en révéler davantage.
Selon la convention de mise en marché, les acheteurs ont jusqu’au 1er novembre pour informer les agriculteurs des contrats d’approvisionnement de l’année à venir. Le conseil d’administration des Producteurs se réunira pour analyser les contrats, puis les agriculteurs seront rencontrés en assemblée. « Il y a des producteurs qui ne dorment pas très bien en ce moment en raison de l’incertitude, mais dès qu’on aura de l’information, on va la leur transmettre », dit M. Dubé.