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Les Viandes Laroche se sont officiellement mises à l’abri de leurs créanciers. L’entreprise s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité en début de semaine. Ses dettes totales dépassent les 17 M$. Desjardins et la Banque de développement du Canada comptent parmi les principaux créanciers garantis.
En parallèle, un processus de vente des actifs des Viandes Laroche a été lancé le 26 octobre. L’appel d’offres prendra fin le mardi 3 novembre à 14 h, a indiqué à la Terre, Benoit Fontaine, le syndic responsable du dossier à la firme Raymond Chabot.
L’usine d’Asbestos est à la fine pointe de la technologie puisque Les Viandes Laroche avaient investi plus de 10 M$ en 2010 dans de nouvelles installations d’une capacité de 35 000 têtes/année. L’entreprise transformait des bouvillons conventionnels et des animaux de la filière Viandes sélectionnées des Cantons (VSC), dont elle était partenaire.
La fermeture de l’abattoir représente un coup dur pour la soixantaine d’éleveurs membres de VSC, mais également pour la communauté d’Asbestos. L’abattoir comptait une centaine d’employés. Près de 500 personnes ont signé une pétition en ligne pour presser les différents paliers de gouvernement d’assurer la survie de l’entreprise.