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Contrairement à la France ou à l’Italie, le Québec n’a jamais été considéré comme un réputé producteur de truffes. Cette situation pourrait changer, croit la copropriétaire de Truffes Québec, Maude Lemire-Comeau.
« On a découvert, au Québec, une truffe indigène, nommée la truffe des Appalaches. Elle a un très, très grand potentiel gastronomique. Elle est très odorante, avec une note de vanille fumée sucrée, de chou braisé et de fromage. C’est vraiment spécial de savoir que ça existait dans nos forêts. »
Rappelons que la truffe est un champignon très rare, recherché et réputé en gastronomie pour sa saveur et son parfum, qu’on dit uniques. Ce champignon pousse sous terre et vit en symbiose avec les racines des arbres. Pour en implanter une culture, la technique proposée par Truffes Québec consiste à inoculer les racines de jeunes arbres avec différentes variétés de truffes. L’entreprise commercialise, par exemple, un trio d’arbres truffiers préinoculés (chênes, épinettes, noisetiers, etc.) à planter dans sa cour ou en bout de champ.
L’entreprise offre aussi des implantations à grande échelle, mais la popularité récente des truffes au Québec a rempli l’agenda pour les prochaines années. « On a énormément de demandes pour des lancements de truffières. On installe entre 15 000 et 20 000 arbres inoculés par année, mais on est bookés pour 2023 et 2024 », indique Mme Lemire-Comeau.
Même si des truffes peuvent se vendre 3 000 $ le kilo, mentionne-t-elle, il ne faut pas penser devenir riche du jour au lendemain, car une truffière peut prendre 7 à 13 ans avant de produire, et ce n’est pas garanti qu’elle produise des truffes.