L’industrie de la transformation agroalimentaire a le sentiment que le gouvernement Charest « manque de vision à long terme » pour donner un nouvel élan à ce secteur d’activité névralgique qui contribue au maintien de 200 000 emplois directs et indirects.

« Il nous semble que nous ne faisons pas partie des priorités », déplore la PDG du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), Sylvie Cloutier. L’organisme qu’elle représente a fait parvenir son mémoire dans l’espoir de se faire entendre dans le cadre de la consultation menée autour du livre vert du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Corbeil.

Exaspérée de la lenteur avec laquelle le gouvernement se penche sur les orientations de l’agroalimentaire, elle ne s’attend pas à ce que cette consultation se traduise par des actions bien ciblées en faveur des entreprises de transformation. Elle aimerait que le gouvernement Charest fasse avec l’industrie de l’agroalimentaire ce qu’il est en train d’explorer avec son audacieux Plan Nord et son potentiel minier.