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La présidente d’Ail Québec, Sophie Limoges, croit qu’il faut que les fermes augmentent leur compétitivité et standardisent davantage la production d’ail du Québec pour mieux occuper le marché. Elle reconnaît entendre des échos comme quoi certains producteurs commencent à se marcher sur les pieds dans les points de vente.
« Mais je me dis que tant qu’il y a de l’ail qui vient d’ailleurs, ça veut dire qu’il y a de la place en masse pour l’ail du Québec. Il va falloir travailler sur notre mise en marché, sur notre présence sur les tablettes pendant un an et non juste pendant une partie de l’année. Les gens vont aussi devoir apprendre à mieux se rentabiliser, et augmenter leur production et la qualité, pour avoir une offre plus uniforme et alléchante. Car parfois, c’est n’importe quoi », indique Mme Limoges.
À la tête de l’association comptant environ 125 membres, elle précise que les ventes aux entrepôts des grandes chaînes d’alimentation sont difficiles. « Ils sont plus rough pour négocier les prix, mais c’est normal. On manque encore de volume au Québec. » Les producteurs québécois d’ail prennent de l’expérience, ils travaillent à augmenter leurs rendements et à optimiser leurs intrants, constate avec soulagement celle qui est cogestionnaire d’une importante production d’ail de 15 hectares au Saguenay–Lac-Saint-Jean pour la marque Oh m’ail m’ail. Les récoltes d’ail de sa région ont d’ailleurs été affectées à la fois par le surplus d’eau et un insecte nommé la teigne du poireau. Pour le reste du Québec, la récolte d’ail de ses membres a généré de très bons rendements et un calibre intéressant dans l’ensemble, décrit-elle.