Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Alain Dumas, le président de la section Québec du Conseil canadien du commerce de détail a été pris à partie à plusieurs reprises par les agriculteurs présents dans la salle dans le cadre du Congrès de l’Union des producteurs agricoles (UPA) le 3 décembre dernier.
Ils l’ont assailli de questions sur les politiques d’achats des grandes chaînes d’alimentation, la difficulté d’y faire entrer leurs denrées et les marges de profits qu’elles se réservent.
À ceux qui reprochent aux chaînes de mettre uniquement leurs énergies dans la recherche de bas prix au détriment de l’achat local, il a répliqué que ces chaînes doivent répondre tant aux besoins des consommateurs qui sont veulent acheter des produits du terroir qu’à ceux qui cherchent les bas prix. « Nous sommes obligés d’offrir une grande variété de produits et de prix à l’année », a-t-il rétorqué.
Le détaillant assure que les grands distributeurs sont préoccupés par le kilométrage qu’ils font parcourir à leurs produits et qu’ils prennent tous les moyens pour les réduire. « Pour nous, un kilomètre est un kilomètre de trop », s’est-il défendu.
Il a déploré que beaucoup de denrées québécoises ne soient pas offertes à l’année ou en quantité suffisante pour entrer dans les chaînes. L’exemple du bio illustre parfaitement ce problème, selon lui. Les consommateurs exigent également des produits pour lesquels il n’y a pas de fournisseurs au Québec. « Bref, le ketchup Heinz va rester sur nos tablettes », a-t-il conclu.