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L’environnement, la future politique bioalimentaire et la taxation des terres agricoles seront au cœur des débats du 93e Congrès général de l’UPA du 5 au 7 décembre à Québec.
« Ça va être un congrès assez différent de l’an passé. On a de bonnes relations avec le gouvernement actuellement. Tous nos groupes ont eu la chance de rencontrer le ministre, d’échanger sur leurs priorités », a commenté Marcel Groleau, président réélu de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Il s’attend donc à un congrès « constructif ».
En entrevue avec La Terre le 30 novembre, le président prévoyait que le Congrès établisse les priorités de l’organisation pour les prochains mois et les prochaines années, notamment en ce qui concerne l’environnement, la politique bioalimentaire à venir et la réforme attendue de la fiscalité foncière agricole.
Environnement
Beaucoup de résolutions qui seront à l’étude pendant le Congrès portent sur l’environnement et la réglementation qui vise sa protection. « Le problème n’est pas tant sur le fond que sur la façon dont ces règles seront appliquées », indique Marcel Groleau. Le nettoyage des cours d’eau, la définition des milieux humides et les prescriptions exigées pour les pesticides feront l’objet de débats entre les délégués.
Politique
En ce qui concerne la future politique bioalimentaire que le gouvernement compte livrer en février prochain, le Congrès veillera à préciser les attentes des producteurs sur les moyens d’atteindre les cibles « ambitieuses » fixées récemment par le ministre Lessard et le premier ministre.
« On adhère aux objectifs, mais ça va prendre un soutien à l’investissement, ça va prendre des programmes de gestion des risques adaptés à chaque production, ça va prendre un coup de pouce supplémentaire pour le développement dans les régions et surtout, ça va prendre des stratégies pour accéder à tous les marchés », a résumé Marcel Groleau. Le président général s’attend aussi à ce que tous les partis politiques qui seront représentés au Congrès se prononcent sur leur position en agriculture à moins d’un an des élections. L’UPA espère que tout le processus qui a mené à la politique bioalimentaire ne sera pas remis en question en raison du scrutin provincial du 1er octobre 2018.
Taxes
« En janvier, il faut savoir où on s’en va », lance Marcel Groleau à propos du dossier épineux des taxes foncières agricoles. Le président est satisfait du « déblocage » récent du ministre Lessard sur la possibilité de revoir le Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA).
Des discussions sont entamées avec le MAPAQ pour d’abord « faire le portrait de la situation » avec les données du ministère. L’UPA s’attend ensuite à des échanges avec le monde municipal pour en arriver à des mesures dans le prochain budget du Québec.