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L’un des derniers légumes à être cueilli en saison, même sous la neige, le topinambour nous semble exotique, et pourtant, il ne l’est pas vraiment. Ce tubercule, qui ressemble à une petite patate pleine de bosses, de couleur blanche, rouge ou violacée, est originaire du nord de l’Amérique, c’est-à-dire de chez nous!
Ce sont les autochtones qui l’ont fait découvrir à l’explorateur français Champlain, qui l’a par la suite rapporté en Europe, où on lui donne le nom d’artichaut de Jérusalem, à cause de son goût fin rappelant celui de l’artichaut.
De la même famille que le tournesol, cette plante vivace produit de jolies fleurs jaunes à la fin de l’été. Très résistant et se multipliant très vite grâce à ses tubercules, le topinambour peut même devenir envahissant au jardin.
Carole Demet, copropriétaire de la Ferme Michaca d’Elgin, en Montérégie, le cultive depuis une quarantaine d’années. « Ici, on en garde après la récolte pour en replanter au printemps, mais même si on n’en replantait pas, ça reviendrait tout seul parce qu’il reste toujours des petits tubercules. C’est une plante très rustique. »
On peut l’utiliser de plusieurs façons, explique Mme Demet : « Le topinambour se conserve durant tout l’hiver au frigo. On peut en faire des potages, le couper en tranches et le faire sauter, ou alors en disposer dans le même plat que le rôti de bœuf en fin de cuisson. Il ne faut pas trop le faire cuire, car sa chair est très délicate. Certains l’intègrent même dans leurs jus frais pressés! »
Ce texte a été publié dans le cadre de notre page jeunesse parue le 11 janvier 2023.