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C’est fait! Le « bon » maïs sucré arrive sur les tablettes. Les variétés de type primeur sont déjà offertes depuis une semaine ou deux, mais leurs épis chétifs plaisent moins aux connaisseurs. Or les variétés plus savoureuses prennent graduellement d’assaut les kiosques.
« La saison débute en force! Les rendements sont au rendez-vous, la qualité est super belle et il y a un très bon achalandage au kiosque. Souhaitons que ça continue ainsi! » commente Marco Guillet, copropriétaire de la Ferme J.G. Guillet et Fils à Saint-Damase.
Du retard
Les quelques nuits froides des deux dernières semaines ont ralenti la croissance du maïs. La saison accuse ainsi un peu de retard, estime Robert Savaria, à Boucherville. « À ce temps-ci de l’année, on sort habituellement le maïs par camion de 53 pi. Ces temps-ci, c’est plus en camionnette! » décrit-il avec humour. Le copropriétaire de Savaria et Frères jardiniers entrevoit une belle saison. « À condition qu’il n’y ait pas trop de maïs de l’Ontario qui inonde nos marchés et contribue à l’effondrement des prix. D’ailleurs, j’invite les gens à acheter du maïs du Québec et à vérifier qu’il provient bel et bien d’ici », ajoute-t-il.
Beaucoup de retard!
« Ce n’est pas une année de maïs, en Estrie du moins », affirme Mélissa Gaudreau, une productrice de maïs sucré biologique établie près de Compton. Elle déplore les 135 mm de pluie que sa région a connus, qui l’ont empêchée d’utiliser son équipement de semis jusqu’en juin. Et les températures fraîches n’ont pas amélioré la situation. « Même mes transplants ne poussaient pas à cause du manque de chaleur. Il aurait fallu que je sois sur paillis de plastique », explique-t-elle, ajoutant que ce retard lui a fait manquer la période des primeurs. La saison n’est pas à l’eau pour autant. Il suffit d’un mois d’août chaud.