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Depuis près d’un mois, c’est sur demande que l’hôpital de Jonquière offre du beurre, que ce soit à ses usagers de soins à courte durée ou encore à la cafétéria de l’établissement.
C’est plutôt de la margarine qui est offerte d’emblée puisque cette dernière est un gras polyinsaturé plutôt que saturé, comme le beurre, fait-on savoir.
La direction de l’hôpital s’est inspirée d’un cadre de référence émis en 2009 par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) visant à offrir des plats basés sur une saine alimentation à ses usagers. Un des objectifs décrits est d’ « offrir des aliments ayant une faible teneur en gras saturés et de privilégier les gras poly et monoinsaturés ». Pour y arriver, les auteurs du programme suggèrent de « privilégier l’utilisation de gras insaturés pour la cuisson et pour les matières grasses d’accompagnement ». Les menus quotidiens ne devraient pas non plus contenir plus de 10 % des calories totales en gras saturés.
Il n’a pas été possible de confirmer si cette pratique était répandue dans tous les établissements de santé au Québec. « La manière d’appliquer le cadre de référence en ce qui a trait à la politique alimentaire est une prérogative des établissements », confirme Noémie Vanheuverzwijn, porte-parole au MSSS.
Selon Pierre Gagné, adjoint au directeur général à l’hôpital de Jonquière, la décision de favoriser la margarine plutôt que le beurre se veut une réponse aux demandes du MSSS, tout en s’adaptant à la population desservie par l’établissement, qui est reconnue pour son taux élevé de cholestérol sanguin.