L’entreprise indique que le secteur alimentaire est soumis « à de fortes pressions ».

Lassonde a affiché un trimestre mi-figue, mi-raisin pour cette fin d’exercice financier. Alors que les ventes ont augmenté pour le quatrième trimestre terminé le 31 décembre, le bénéfice net a au contraire reculé.

Le bénéfice net de Lassonde s’est situé à 9,9 M$ ou 1,51 $ par action, contre 10,2 M$ ou 1,55 $ par action un an auparavant. Les ventes ont pour leur part augmenté de 2,3 % à 140,6 M$ par rapport à 139,4 M$ en 2009.

Le bilan est par contre meilleur pour la totalité de l’exercice financier. Pour l’année 2010, le bénéfice net de Lassonde a augmenté, pour se situer à 31,8 M$ ou 4,82 $ par action, contre 30,6 M$ ou 4,62 $ par action un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a aussi suivi une courbe ascendante à 536,2 M$, contre 524,2 M$ en 2009.

La direction de Lassonde a attribué le recul de son bénéfice au quatrième trimestre à la hausse du coût de certains intrants. Les ventes ont pour leur part progressé grâce à une hausse des ventes au détail tant sur le plan des marques nationales que des marques privées. Les ventes nettes de la société ont cependant été affectées par des frais de mise en marché légèrement supérieurs.

L’entreprise fait cependant une mise en garde pour les prochains mois. Elle indique que le secteur alimentaire est soumis « à de fortes pressions provenant de l’instabilité du prix des denrées alimentaires », dont certains des produits faits par Lassonde. La société poursuit en indiquant que « l’impact des mouvements de prix sur les habitudes d’achat des consommateurs nord-américains est difficile à déterminer et il représente un facteur d’incertitude important pour l’exercice 2011 ».

La direction note aussi que le prix de certaines denrées a augmenté, dont celui des concentrés de jus et le carburant, des phénomènes qui ont d’autres causes que les caprices de Mère Nature

Lassonde « prévoit continuer d’ajuster ses prix de vente en fonction de ces fluctuations importantes », tout en maintenant son modèle d’affaires et son approche de gestion prudente. Elle demeure toutefois confiante de maintenir la croissance des ventes pour la prochaine année, « sous réserve de facteurs externes importants ».