Dans leur nouvelle campagne publicitaire complètement biodégradable, les Producteurs de lait du Québec (PLQ) misent sur des semences de basilic.

Sous le thème « Le lait bio, fier de sa nature », la nouvelle campagne met en vedette des encarts ensemencés de graines de basilic, insérés à l’intérieur de journaux et magazines. Ces encarts détachables et biodégradables pourront être mis en terre pour faire pousser des plants de basilic.

La publicité, en forme de verre de lait, sera toujours accompagnée d’une recette spécialement développée pour la campagne, soit un dessert à base de ricotta maison et d’une brunoise de fraises et de basilic. Cet encart se retrouvera dans les magazines Elle Québec, Ricardo et Actualité alimentaire de même que dans le Journal Métro et Le Devoir, spécial Caribou, du mois de juin.

Murale 100 % végé

D’autre part, une murale entièrement composée de végétaux sera installée dans le cadre du Festival MURAL à Montréal au début du mois de juin. L’œuvre sera accrochée au mur d’un bâtiment du boulevard Saint-Laurent dans la métropole, à la vue des passants. Elle représentera le célèbre verre de lait avec des fleurs blanches attirant les pollinisateurs, sur un fond végétal vert. Lors de la dernière journée du festival, la murale sera retirée et les plantes seront distribuées gratuitement aux visiteurs par des ambassadeurs de l’industrie biologique du Québec.

« Il était essentiel pour les Producteurs de lait biologique que leurs actions marketing soient cohérentes avec leur pratique. Ainsi, en publicité, la proximité des producteurs avec la nature s’exprimera via des créatifs complètement biodégradables », résument les PLQ. Leur offensive publicitaire se déploiera entre le 20 mai et le 30 juin.

Croissance

Au Québec, la consommation de lait bio a le vent dans les voiles. Chaque année depuis quatre ans, les ventes enregistrent un bond de 10 %. Le Québec accueille d’ailleurs la moitié des fermes laitières bio de tout le pays. Ces 136 élevages produisent 58 millions de litres de lait annuellement. Les producteurs espèrent doubler la production d’ici cinq ans.