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Les États-Unis ont raté une autre occasion d’abaisser le comptage de cellules somatiques dans leur lait la semaine dernière et d’ainsi mousser la qualité de leur lait sur la planète.
L’instance américaine chargée d’évaluer la limite acceptable de cellules somatiques (National Conference on Interstate Milk Shipments-NCIMS) a en effet décidé de la maintenir à 750 000 cellules par millilitre contrairement à plusieurs grands pays producteurs de lait qui l’ont abaissée à 400 000.
Au Québec, la limite de 400 000 ccs/ml est en vigueur depuis le 1er août 2012. L’Union européenne a aussi opté pour cette limite.
Le comptage des cellules somatiques est l’un des facteurs reliés à la qualité du lait, comme les bactéries totales.
C’est la septième fois en 16 ans que cette instance rejette une requête formulée par l’industrie laitière visant à réduire les cellules somatiques dans le lait. Et une telle diminution ne pourra pas prendre place avant 2015 aux États-Unis, car cette instance se réunit aux deux ans.
Très déçus, les producteurs laitiers regroupés au sein de la National Milk Producers Federation (NMPF) estiment que cette décision n’est pas de nature à favoriser les exportations de produits laitiers américains dans le monde.
« Les États-Unis ne peuvent pas rester en marge de la tendance mondiale à réduire les niveaux de cellules somatiques, a déclaré le président Jerry Kozak, une approche qui faciliterait nos exportations de produits laitiers. » M. Kozak a déploré que le NCIMS soit la seule instance où la question de la limite acceptable de cellules somatiques dans le lait puisse être réglée.