Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Contre toutes attentes, les dépenses alimentaires des Québécois en 2010 n’ont pas enregistré de hausses majeures, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).
Au contraire, les ventes dans le secteur de la grande distribution alimentaire ont affiché leur plus faible augmentation des cinq dernières années avec un gain de 1,6 % par rapport à 2009. Sur la même note, l’indice des prix des aliments achetés au magasin s’est apprécié de 1,2 %, en 2010, soit la deuxième plus faible croissance des 15 dernières années (1995).
Le MAPAQ explique la faiblesse des ventes par la concurrence féroce entre les détaillants de l’alimentation au pays qui a mené à une guerre des prix. Le contexte économique difficile a incité de nombreux consommateurs à fréquenter les magasins d’escompte, ce à quoi les détaillants ont répliqué par de nombreuses offensives publicitaires.
Autre bonne nouvelle pour les fournisseurs québécois cette fois; leurs produits ont représenté 55 % des achats alimentaires effectués dans la province.
Les viandes et volailles fraiches et traitées occupent le premier rang des ventes avec plus de 2,03 G$ pour la catégorie. Les produits laitiers frais suivent de peu, les ventes totalisant cette fois 2,02 G$. Les deux secteurs ont enregistré des hausses respectives de 0,7 % et de 1,9 %. Les légumes et fruits frais occupent la 3e place avec des ventes de 1,8 G$, une hausse de 1,6 % par rapport à l’an dernier.
Les secteurs des boissons gazeuses et eaux embouteillées ainsi que les condiments, assaisonnements et sauces ont affiché les plus forte augmentations en terme de valeur des ventes avec une hausse de 3,4 % dans le premier cas et 3,7 % dans le second. Les ventes de produits de boulangerie ont aussi suivi la tendance en augmentant de 3,3 % en un an.
Les produits congelés, un des secteurs en plus forte croissance dans les dernières années, a enregistré la seule baisse des ventes parmi les dix catégories les plus vendues.
Il est probable que les statistiques pour l’année 2011 prennent cependant une toute autre tangente. La FAO, qui suit de près l’inflation des aliments, a indiqué que son indice mensuel des prix alimentaires avait atteint un pic historique en février dernier. Aux dernières informations, l’indice avait reculé en septembre mais demeurait bien au-delà de la valeur affichée en septembre 2010.