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Le MAPAQ conteste maintenant une margarine « au goût de beurre ».
Une marque de margarine d’Unilever a suscité des réactions jusqu’au gouvernement. Le MAPAQ poursuit en effet la multinationale pour sa margarine Becel, qui utilise l’expression « goût de beurre » sur son contenant.
La plainte a été déposée à la Cour du Québec mardi, au palais de justice de Québec. C’est le juge Reyna Emond qui a pris en charge le dossier. La multinationale est passible d’une amende minime de 500 $.
La poursuite fait valoir que l’expression « goût de beurre » viole la loi et sème la confusion, en se basant sur l’article qui prévoit qu’on ne peut pas utiliser le mot « beurre » pour désigner un produit qui n’est pas du beurre, alors qu’il s’agit d’un succédané de produit laitier. L’avocat d’Unilever avance pour sa part que le consommateur sait qu’il achète de la margarine lorsqu’il se procure un contenant de marque Becel.
La question de la couleur de la margarine avait été longuement débattue devant les tribunaux et avait fait l’objet de nombreux débats politiques, jusqu’à la décision finale de la Cour suprême du Canada, en 2005, qui donnait raison à la multinationale.