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Éradiquer la faim sur la planète d’ici 15 ans, c’est l’objectif que veut atteindre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à l’occasion du 70e anniversaire de sa fondation, à Québec.
Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et André D. Beaudoin, secrétaire général d’UPA Développement international (UPA DI) ont rencontré pour l’occasion le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, au Château Frontenac, lieu où a été signée la convention en octobre 1945.
Lors de cet événement, les participants étaient réunis pour échanger à propos d’un objectif crucial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), soit mettre fin à la famine dans le monde, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sur terre d’ici une quinzaine d’années, notamment par le développement de l’agriculture. C’est le Défi Faim zéro.
« En septembre, les Nations Unies ont approuvé les objectifs de développement durable en s’engageant à éradiquer la pauvreté extrême et la faim d’ici 2030. Mon rêve, c’est qu’au moment où la FAO fêtera ses 85 ans, nous puissions fêter un monde libéré de la faim », a exprimé le directeur général de cette organisation intergouvernementale.
André D. Beaudoin, d’UPA DI, rappelle que la FAO a été la première organisation mise sur pied par l’ONU, car après la Deuxième Guerre mondiale, il n’y avait que l’Amérique du Nord qui était autosuffisante sur le plan alimentaire. « La simple libéralisation du commerce mondial ne suffit pas pour régler ce grave problème. Si l’ONU, la FAO et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies n’existaient pas, la faim dans le monde serait aussi importante qu’avant leur création. »
La FAO compte 194 États membres, deux membres associés et une organisation membre, l’Union européenne.