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Le potentiel de développement du marché du dindon a été ralenti depuis le début de la pandémie de COVID-19, et ce, malgré une progression de la demande en épicerie et une baisse importante de l’inventaire.
« On estime qu’il faudrait environ 12 millions de kilogrammes de viande pour combler la demande en 2021. Actuellement, nous en produisons 8 millions de kilogrammes », rapporte Pierre-Luc Leblanc, président des Éleveurs de volailles du Québec. Selon lui, les coupures de productions imposées aux producteurs au début de la pandémie à la suite de la fermeture du secteur des hôtels, restaurants et institutions (HRI)ont été mal évaluées, ce qui a créé une baisse importante des inventaires. En contrepartie, la demande en épicerie a progressé, surpassant actuellement l’offre.
« On a la capacité de produire plus, et les gros abattoirs ont aussi la capacité d’abattre plus, mais nous sommes dans un système de gestion de l’offre et notre dernière demande pour rehausser la production a été refusée », rapporte-t-il. Cette décision s’explique par le bas niveau de l’inventaire, qui a un effet positif sur les prix, croit M. Leblanc. « Nos prochaines démarches viseront donc à trouver un équilibre pour permettre une croissance de 2 à 3 % de la production de dindons, tout en peremttant aux abattoirs de maintenir les prix », indique-t-il. Avec la réouverture du secteur des HRI et la forte demande en épicerie, il entrevoit d’ailleurs une belle année pour le dindon.