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La fraise de Floride qui se trouve actuellement dans les épiceries de la province aurait pu faire mal à la filière québécoise.
Cet hiver, la fraise américaine que le consommateur québécois retrouve sur les étals n’est pas grosse, pâle et peu goûteuse comme à son habitude, mais plutôt petite, d’un rouge vif et concentrée en sucre.
Une variété qui correspond au profil des consommateurs québécois.
« On a de la chance, affirme le président de l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec, David Lemire. À 78 000 fraises à l’hectare au lieu de 88 000, la nouvelle variété produite en Floride n’offre pas un rendement intéressant pour les producteurs américains. »
La faiblesse du dollar canadien ne rend pas le marché québécois intéressant pour ces producteurs. Ils ne poursuivront donc pas la culture de cette variété, selon le président.
« On est dans un contexte de mondialisation », explique le directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, André Plante. La sécheresse et les menaces de pénurie de main-d’œuvre en Californie pousseront les entreprises agricoles à migrer vers d’autres États comme la Floride, ce qui rapprochera la compétition du marché québécois. « Il faudra s’attendre à ça dans le futur », conclut M. Plante.